Au 1er janvier 2020, il n’y avait plus que 3 assureurs aéronautiques établis en France, tous travaillant à travers de courtiers/ intermédiaires en assurances. Il y a aussi 5 assureurs européens ( notamment belges, anglais et allemands) qui couvrent des risques basés en France selon le régime européen de Libre Prestation de Services. Du fait du jeu des fusions/acquisitions, ce nombre d’assureurs s’est fortement réduit en 10 ans.
Sur l’ensemble de ces assureurs, tous ne souscrivent pas tous les types d’aéronefs ni tous les types d’assurés. Certains ne couvrent pas les ULM, d’autres pas l’activité de vols d’essai pour les ateliers , d’autres les aéroclubs... On appelle cela « l’appétit » des assureurs.
C’est cet appétit qui a radicalement changé suite aux lourdes pertes du secteur. Cela se traduit par :
-l’arrêt complet de souscription d’affaires nouvelles sur certaines branches. Par exemple : l’hélicoptère ULM Classe 6 pour la garantie Corps, les aéroclubs...
-Un plafonnement des valeurs assurées sur certains types d’aéronefs dont les valeurs importantes et la fréquence d’accident a été constatée.
-Des conditions d’expérience accrues sur certaines clauses pilotes.
-La limitation de leurs engagements avec la nécessité pour les courtiers d’aller chercher plusieurs assureurs couvrir un seul risque.
-La fermeture complète de la branche d’activité aviation au sein de certaines compagnies d’assurances.
Ref : CCR