Nous vivons depuis plusieurs mois un durcissement sans précédent du marché de l’assurance aviation après près de 15 ans de stagnation, voire baisse des primes d’assurances.
Cette situation n’est pas française mais mondiale car l’assurance aviation est un marché global au niveau de la planète, et non géré pays par pays comme d’autres risques.
Les assureurs aviation ont subi des pertes catastrophiques ces dernières années sur les aéronefs et installations aéroportuaires du fait des phénomènes de catastrophes naturelles devenus désormais malheureusement fréquents : ouragans, tsunamis, inondations, feux , tremblements de terre...).
Ce ne sont pas les seuls. Tous les assureurs de ce qu’on appelle les GRANDS RISQUES ( industriels et transport notamment...) ont été impactés. Nombreux d’entre eux ont décidé de stopper leurs activités dans ces branches et ceux qui continuent le font dans des conditions d’augmentations de primes draconiennes avec un appétit variable selon les risques et des critères d’acceptation et de sélection renforcés.
Certains risques d’aviation légère sont devenus quasiment inassurables, de même les plus vieux pilotes ou certains ayant eu plusieurs accidents....
Le marché des propriétaires privés d’avions à turbine s’est également fortement durci;
Ainsi, nous voyons depuis plusieurs mois passer des augmentations substantielles partout :
-L’aviation d’affaires subit des augmentations de 30 à 50%
-Le segment des hélicoptères de 30 à 150%
-Les airlines de 35 à 50%
-Les assurances RC PRODUIT augmentent de 10 à 30% en moyenne.
-Les programmes fédéraux d’aviation légère augmentent de 20 à 50% après parfois plus de 15 ans sans augmentation de prime en RC !
- Les assurances pour les ateliers et fabricants sont également majorés de manière substantielle et les assureurs limitent leurs expositions en offrant des limites de garanties très inférieures à ce qu'ils offraient par le passé. Certains assureurs n'offrent parfois plus du tout de solutions pour ces professionnels.
Ref : ccr 27 01 2021